2.1 d) Spécificité par rapport aux originaux américains, et aux autres groupes de réflexions

Comparés aux think Tanks américains, les réservoirs de pensées à la française ne remportent qu'un faible succès et un bas taux de notoriété. Bien sûr, ils sont en effectif plus réduits et sont plus récents... C'est ce qu'indique un sondage issu du Journal du Management. Interrogés sur cette question, les français n'en ont qu'une idée vague à 79,1%. Ce pourcentage élevé est le signe d'une éventuelle mauvaise définition du terme lui-même.

Les autres personnes sondées, avouent que leur pouvoir d'influence est important à hauteur de 11,4% et négligeable à hauteur de 9,3%. (sondage réalisé auprès de 149 lecteurs).

Les raisons invoquées à cette méconnaissance sont diverses. La France est influencée tout d'abord par son voisin anglo-saxon ( www.local.attac.org/attac56/article.php3?id_article=188 ) et par la rigueur des think tanks allemands. De ce fait, son image s'efface quelque peu derrière ces réservoirs de pensées voisins et perd de sa force au niveau européen . Il reste donc beaucoup de travail à faire...

La France est en sous-représentation, que ce soit en effectif (de chercheurs, universitaires et divers collaborateurs) ou en nombre. Ce n'est pas une culture vraiment ancrée chez nous et l'on préfère s'adresser directement à la presse et médias plutôt que de former de tels groupes de rèflexions susceptibles de travailler sur des projets et de filtrer l'information destinée au grand public.

Pour information, vous pouvez consulter le blog suivant, relatant du retard de la France en matière de pensée:

http://www.smartline.fr/verbalkint/guerre_internet/index.php?id_article=2761